
Le consommateur n’improvise plus avec ses choix alimentaires
Au Canada, plus de neuf personnes sur dix planifient leurs dépenses alimentaires avant de se diriger au magasin, selon un sondage mené par la firme Léger. Si un peu moins des deux tiers des Canadiens se gardent une certaine flexibilité sur le choix des produits qu’ils feront une fois rendue au magasin ou en commandant en ligne, 31 % des répondants disent savoir exactement ce qu’ils achèteront avant même de franchir le pas de la porte.
Avant d’aller à l’épicerie, les consommateurs vont généralement se préparer une liste d’achat (79 % des répondants) et vérifier ce qu’ils ont en stock (75 %).
Environ 71 % des gens vont aussi consulter les circulaires pour identifier les spéciaux de la semaine avant de faire leurs choix. Une habitude qui est beaucoup plus fréquente au Canada qu’aux États-Unis où seulement 59 % des gens consultent les circulaires. Les femmes sont aussi plus susceptibles de consulter les circulaires que les hommes et sont généralement plus nombreuses à mettre le temps et l’effort pour bien se préparer avant d’aller faire leur épicerie.
Une situation qui est probablement associée au budget très serré dont disposent la plupart des ménages au pays. Si l’on exclut les dépenses en alcool et au restaurant, les ménages dépenseraient en moyenne 179 $ par semaine à l’épicerie selon Léger. Un budget qui serait sensiblement plus élevé chez les familles (232 $), les minorités visibles (209 $), les personnes ayant un revenu supérieur à 100 000 $ l’an, et les diplômés universitaires (193 $).
Par contre, environ la moitié des Canadiens ne planifient pas nécessairement les repas qu’ils cuisineront au cours de la semaine avant de faire leurs choix à l’épicerie. Pourtant cette tactique est souvent mise de l’avant comme l’une des meilleures façons de réduire ses dépenses alimentaires tout en évitant le gaspillage.
Les grosses épiceries sont encore la mode
Toujours selon le sondage mené par Léger, la majorité des Canadiens (58 %) préfèrent se rendre à l’épicerie au maximum une seule fois par semaine pour y faire toutes leurs emplettes du même coup.
Ce qui laisse tout de même 40 % des personnes qui préfèrent faire des apparitions plus ciblées aux commerces de détail alimentaires quitte à y aller plusieurs fois par semaine. C’est cette partie de la population qui est le plus susceptible de fréquenter les commerces spécialisés, ayant déjà dans leurs habitudes d’effectuer plusieurs déplacements pour assouvir leurs besoins.
Par contre, rares sont ceux et celles (environ 2 %) qui vont fréquenter l’épicerie pratiquement tous les jours en fonction des repas qu’ils planifient cuisiner.