Les Étiquettes bleues : une façon simple et efficace pour repérer les produits du Québec

Les clients des 99 magasins Super C ont vu récemment apparaître sur les tablettes de leur épicerie des petits cadres de plastique bleu qui entourent les étiquettes électroniques, indiquant de façon claire qu’il s’agit d’un aliment local, fait au Québec.

L’initiative des étiquettes bleues, réalisée en collaboration avec Aliments du Québec, a été lancée au début de l’été.

« Mais les discussions allaient bon train depuis quelques mois déjà, raconte Pascale Landreville, directrice du marketing chez Super C. Depuis la fin de février, nous cherchions un moyen de démontrer notre fierté d’être une bannière québécoise et nous voulions répondre aussi à cette volonté accrue des Québécois à encourager l’achat local. »

La mission que s’est donnée Super C, dès ses débuts en tant qu’épicerie d’escomptes, était d’offrir des aliments de qualité à bas prix.

« Il était important de prouver que nous pouvions offrir les produits du Québec à bas prix, et contrer ainsi les idées reçues à l’effet que les produits locaux étaient généralement plus chers, ce qui est, selon nous, inexact. »

Pascale Landreville, directrice du marketing chez Super C

Un train était déjà en marche : les logos jaune et bleu d’Aliments du Québec avaient parcouru bien des kilomètres en identifiant et en faisant briller les produits du Québec. Il suffisait d’intégrer le système dans les magasins Super C. Mais comment ?

« L’idée de créer des encadrés de plastique bleu, que nous pourrions mettre autour des étiquettes électroniques, pour démontrer sans ambiguïté la provenance des produits est rapidement apparue comme la solution. Et ça a fonctionné ! »

Les étiquettes électroniques qui portent un cadre bleu attirent l’attention des clients. Les gérants de magasin affirment voir une différence dans l’attitude des consommateurs, qui repèrent plus facilement les produits locaux.

Il est encore trop tôt cependant pour déceler avec certitude s’il y a eu une augmentation des ventes des produits du Québec dans les magasins Super C, en raison des étiquettes bleues.

Les ventes estivales de fruits et légumes de saison peuvent fausser les résultats. La directrice du marketing chez Super C espère que le sondage de satisfaction, qui comporte une nouvelle question sur la facilité à trouver les produits du Québec en magasin, pourra en dire plus d’ici quelques mois.

Par ailleurs, une analyse des ventes des produits du Québec qui sont achetés tout au long de l’année, permettra de savoir si la direction de Super C a gagné son pari : augmenter le volume des ventes des produits du Québec en les identifiant bien et en dirigeant l’attention de la clientèle sur les aliments locaux.

Enfin, ce qui, par-dessus tout, fait plaisir aux dirigeants de la bannière québécoise, c’est d’avoir réussi à créer une étiquette qui soit permanente.

« Nous ne voulions pas d’un flash publicitaire momentané, souligne Pascale Landreville. Nous voulions une solution pérenne, un système établi une fois pour toute. Et nous avons trouvé cette solution. Tout ce qu’il nous reste à faire maintenant, c’est d’identifier dans les magasins, au fur et à mesure que nous les recevrons, les nouveaux produits du Québec. »