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Crédit photo: Aliments du Québec

À l’épicerie, place aux produits d’ici

16 mai 2022

PUBLIREPORTAGE - Depuis le début de la pandémie, la pénurie réelle ou appréhendée de certains biens provenant de l’international a rappelé à tous les consommateurs l’importance de miser sur la production locale. À l’épicerie, les Québécois demandent et redemandent les aliments d’ici. Martin Gélinas, copropriétaire de deux marchés IGA en Montérégie, en sait quelque chose.

« ?L’intérêt est croissant et les gens sont prêts à payer pour acheter local. Je prends en exemple l’ail du Québec, plus coûteux : les clients en achètent », souligne Martin Gélinas. Pour faire de bonnes affaires, les détaillants se doivent donc de faire la part belle aux denrées qui n’ont parcouru que quelques kilomètres. Chez IGA, les présentoirs de fruits et légumes locaux sont très bien identifiés.

« Dans les fruits et légumes, c’est évident, ce qui est fait au Québec, on le voit, indique Martin Gélinas. Je pense que plus les années avancent, plus les gens s’identifient aux aliments du Québec, plus ils s’intéressent à ce qu’ils mangent. Visiblement, ils se posent de plus en plus de questions. L’idée, c’est d’assurer au consommateur que le produit qu’il met dans son panier provient bien du Québec », poursuit le copropriétaire.

Les logos Aliments du Québec sont donc des repères dans les allées où s’amoncellent des milliers de pots, cannages, boîtes, sacs en tous genres expédiés des quatre coins de la planète.

De bonnes pratiques

Pour mettre en valeur ce qui pousse et est fabriqué ici, il faut libérer les emballages des tablettes où ils sont « emprisonnés », selon l’expression de Martin Gélinas. L’objectif est de les regrouper sur des présentoirs bien visibles au bout des couloirs. « La mise en marché croisée, c’est un must ? », croit celui qui travaille depuis 17 ans pour la bannière IGA.

Ses exemples sont nombreux : dans les rayons frais, il est possible de rassembler les ingrédients vérifiés Aliments du Québec essentiels à la préparation d’une salade, comme des laitues, des tomates, du basilic, mais aussi des huiles, des vinaigrettes et des croûtons. Près des frigos à viande également, mayonnaise, ketchup, relish et pains québécois peuvent être regroupés.

De tels efforts de valorisation sont toutefois vains si l’on néglige l’affichage, avance l’entrepreneur. C’est pour cela que les logos d’Aliments du Québec sont facilement repérables par les consommateurs ; au premier regard, devant tablettes et étals, chacun peut ainsi être à même de reconnaître ce qui est issu de la province.

L’épicerie, facteur de changement

En plaçant les denrées vérifiées Aliments du Québec et leur logo bien en avant, les épiciers peuvent avoir un impact positif sur les habitudes de consommation des Québécois, sur l’économie d’ici et sur l’environnement. Petites adresses de quartier et supermarchés ont un rôle important à jouer dans la promotion de l’alimentation locale, puisque 70 % des décisions d’achat se prennent sur le lieu de ventes.

Mais le rôle des détaillants ne s’arrête pas là. Puisqu’ils connaissent mieux que quiconque les besoins de leurs clients, leurs préférences et les tactiques marketing auxquelles ils sont sensibles, ces derniers sont à même de conseiller les producteurs, qui ont parfois besoin d’un coup de pouce pour développer un produit qui fera sensation auprès du consommateur grâce à un emballage, un format, un prix et une image de marque gagnants. « L’entraide entre les marchands et les fournisseurs, c’est la clé du succès », résume Martin Gélinas.

À propos de Martin Gélinas

À 17 ans, Martin Gélinas est étudiant et emballeur dans un IGA. C’est petit à petit qu’il grimpe les échelons, devenant tour à tour gérant, conseiller en formation, redresseur, puis directeur. Ce qu’il préfère aujourd’hui dans le métier de propriétaire ? « L’humain ! », répond-il sans hésiter. Pas étonnant pour le détenteur d’une maîtrise en psychologie que la passion pour la cuisine a éloigné de ses premiers plans de carrière. « Je connais tous mes employés, je sais exactement ce qu’ils veulent faire dans la vie, parce que ce qui m’intéresse, c’est le développement des gens. » Or, des employés, il en compte 250. À ce sujet, sa complice en affaires et lui se sont fait une promesse : ils ne posséderont jamais plus de trois magasins pour pouvoir continuer d’entretenir des relations enrichissantes avec leur personnel.

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