Une variété insoupçonnée
Qui penserait qu’ici même, au Québec, on trouverait aujourd’hui autant de déclinaisons de viandes ? En faisant un petit tour dans les rayons d’une épicerie, on peut trouver des viandes classiques (bœuf, porc, veau, poulet) et de spécialité (lapin, agneau, chevreuil, etc.), ainsi qu’une vaste gamme de viandes fumées, de charcuteries et de salaisons qui proviennent de notre province.
Cette diversité de viandes, de consommation courante ou de créneau, se double d’un choix encore plus vaste de formats. Les viandes transformées au Québec se présentent effectivement sous forme de coupes fraîches, de préparations marinées ou épicées, de produits congelés, de bocaux, de conserves, de sous-vides, etc. Et que dire de la gamme sans cesse croissante de prêts-à-manger réalisés avec des viandes d’ici ?
Des centaines d’options existent et méritent d’être valorisées auprès de votre clientèle. Encouragez-la à diversifier ses achats en proposant idées de menus, conseils de préparation ou promotions.
Toutes les occasions sont bonnes
Les viandes du Québec s’associent à tous les repas du quotidien, du petit déjeuner au souper, et même aux collations.
Ces viandes peuvent aussi briller de mille feux dans les assiettes lors d’un 5 à 7, un jour de fête ou la fin de semaine. Lorsque vos clients achètent de belles pièces de viande comme un tomahawk de bœuf, un steak de wagyu, un gigot d’agneau ou encore des magrets de canard, ils séduisent autant leurs invités que le ferait le chef ou la cheffe d’un restaurant, et à moindre prix en plus. Il ne faut donc pas hésiter à présenter à votre clientèle une offre de viandes adaptée aux repas festifs.
La viande, inclusive et multiculturelle
La consommation de viande fait partie intégrante des traditions et des habitudes alimentaires de la majorité de vos clients, qu’ils soient Québécois de souche ou d’adoption, jeunes ou moins jeunes, de la ville ou de la campagne.
Il suffit de penser à des ailes de poulet, qui peuvent aussi bien être rôties ou panées pour un soir de match qu’intégrées dans un couscous, une paëlla, une soupe chinoise et même un ragoût haïtien ou indien. Le bœuf peut de son côté être tour à tour apprêté dans un burger, une tourtière, un mijoté, une sauce italienne, des brochettes kaftas, une fondue bourguignonne et tant d’autres délices. C’est simple, il n’existe pas sur le marché de produits alimentaires plus polyvalents et multiculturels que les viandes !
Une qualité et une fraîcheur irréprochables
Selon nos recherches, 80 % des consommateurs préfèrent acheter des viandes, des charcuteries et des volailles du Québec. Pourquoi ? Parce qu’ils les considèrent plus fraîches et de meilleure qualité. Et cela tombe bien, car le Québec est reconnu pour avoir les normes de qualité et de salubrité parmi les plus élevées au monde !
En mettant de l’avant les viandes d’ici, vous donnerez à votre clientèle un authentique gage de qualité. Il ne faut pas non plus sous-estimer l’empreinte environnementale que les viandes importées peuvent avoir. Certaines d’entre elles font le tour du monde avant d’atterrir sur vos comptoirs ou dans vos congélateurs. Voilà une autre bonne raison de privilégier les viandes d’ici !
Tradition et innovation
Les viandes du Québec offrent de tout pour tous les goûts. Au rayon du frais, on trouve toujours l’incontournable viande hachée de bœuf, qui a accaparé 57,8 % des ventes de bœuf en 2021 selon l’Institut de la statistique du Québec. S’ajoutent à cela les traditionnelles poitrines de poulet, qui occupent près de 40 % de parts de marché dans cette catégorie de volaille.
Parallèlement à ces classiques, plusieurs viandes de spécialités ont aussi gagné en popularité. Cet engouement n’est pas dû au hasard, mais à l’évolution des goûts de la population québécoise et à la capacité d’innovation des éleveurs et transformateurs locaux, dont les propositions adaptées aux attentes et aux palais des consommateurs d’ici augmentent sans cesse.
Cette même recherche se retrouve dans les charcuteries et les plats prêts-à-réchauffer ou à manger plus élaborés, dignes de restaurants et au potentiel de vente très intéressant en épicerie. Par exemple, certains fabricants de mets prêts-à-manger ont dans leur équipe des chefs et des spécialistes en viandes capables de développer des produits comme du jarret de veau, du braisé de bœuf à la bière, ainsi que de l’effiloché de porc au whisky et à l’érable dont les niveaux de qualité et de préparation équivalent ceux des grandes tables. Ajoutez à cela un prix plus abordable et la possibilité de les garder plus de six mois au congélateur. Vos clients ne peuvent qu’être séduits !
Cap sur le local
Impossible de le nier : longtemps, le marché des viandes au Québec a été dominé par des multinationales et alimenté par les marchés d’importation. Mais ce n’est plus du tout le cas !
Beaucoup de petites entreprises naissent dans ce secteur et y connaissent une belle croissance. Le bœuf du Québec double chaque année ses parts de marché face au bœuf de l’Ouest canadien. L’agneau du Québec, au goût plus doux que son pair de Nouvelle-Zélande, gagne en popularité et est offert dans une foule de plats prêts-à-cuire et à réchauffer très créatifs.
Tant d’autres exemples du même ordre pourraient être mis de l’avant, comme les fumoirs et
charcuteries locales, revenus en force dans les magasins. Viandes fumées en tous genres, pâtés, terrines, mousses, saucissons et saucisses, de facture classique ou innovante, ces produits conquièrent le cœur des consommateurs qui les préfèrent dorénavant à leurs équivalents étrangers.
Les viandes québécoises ont donc la cote, et les mettre en vedette dans votre commerce servira votre réputation et votre chiffre d’affaires à plusieurs titres. Vous pourrez jouer sur la plus-value liée à la fraîcheur des viandes, leur traçabilité, leur qualité et leur goût, tout en encourageant l’économie québécoise et la créativité dont font preuve les transformateurs de viandes du Québec.
L’avenir de ces produits est très prometteur.